mardi 19 novembre 2013

QUE LA CAMPAGNE EST BELLE 7

la-cour.JPG La cour
L'approche des élections municipales va régaler les amateurs de politique mais aussi les accrocs aux joutes blogueuses.Parmi les sites les plus intéressants je vous recommande DailyNord où l' on peut lire les articles du journaliste mordant Marc Prévost .Allez sur Google . Tapez « le petit théâtre de Martine Aubry » et délectez vous à lire "Municipales à Lambersart : LA CHASSE AU DINOSAURE EST OUVERTE !" En voici quelques extraits :
« Il est finalement assez rare qu’un premier adjoint se lance dans l’aventure de l’alternance municipale tout en défiant le numéro un... Yvon Cousin, las d’une gouvernance faite, selon lui, d’oukases, de népotisme et de dérives féodales*, franchit le Rubicon. L’ex-premier adjoint, à la sécurité et à la jeunesse, notamment, qui connaît à “donf” la ville de 29 000 habitants, cherche plus qu’un message à faire passer ou un témoignage à délivrer. Son âge, 74 ans, pourrait apparaître comme un handicap mais l’électorat familial de la commune aime les patriarches, et nul doute qu’il saura s’entourer. Ce week-end, Marc-Philippe Daubresse, 60 ans cette année, dont la litanie des ennemis et adversaires accumulés en 35 ans de vie politique fait froid dans le dos, a soudainement montré une autorité dont on ne le soupçonnait pas en retirant leur délégation à deux de ses adjoints “coupables” de sécession “cousiniste”. Ambiance…
Jamais Pierre Mauroy qui a connu des combats autrement plus sanglants, n’avait affronté une telle bronca. »...
Et Marc Prévost de poursuivre en citant les 3 autres candidats qui pilleront l’électorat Daubresse « longtemps moelleux comme un édredon de prélat ».
Sans pronostiquer une éventuelle fusion de ces 3 listes ,le journaliste aux griffes acérées estime que « Le maire sortant – à qui l’on reproche absences prolongées pour cause de parisianisme et cumul des mandats en porte-à-faux avec l’opinion dominante, se trouve ainsi pris dans un étau et ne peut plus envisager qu’un score rabougri en cas de victoire, d’autant plus que le leader socialiste Jérôme Roussel ne restera pas inerte. Ce qui sonnerait le glas de ses ambitions à la communauté urbaine de Lille. Comment un challenger, de surcroît déjà vaincu à deux reprises, peut-il rassembler sur son nom s’il ne s’impose pas clairement dans sa propre commune ? Restera à Marc-Philippe Daubresse, dont l’équation politique a souvent été surestimée, à se faufiler en position éligible sur une liste sénatoriale pour y finir tranquillement une carrière politique parfois agitée, souvent en trompe l’oeil. »
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