jeudi 20 septembre 2012

FESTOIERIES A KANIV (suite)

drapeau-Kaniv-copie-1.jpgLes 2 cérémonies officielles les plus marquantes ont été la grande parade et le spectacle offert à la population à l'occasion du XXe anniversaire du jumelage.
LA PARADE Sur l'immense place qui accueillait aussi une foire aux manèges et un marché ,avait été dressée une grande scène où les dignitaires et les représentants des délégations étrangères avaient pris place . Le gouverneur de la région et le député étaient présents. Les organisateurs prévoyaient 6000 personnes. Il y en avait moins sans doute parce que le « parti des régions » avait tenu à montrer sa force avant les élections parlementaires prévues dans un mois. Certains opposants ne se seraient-ils pas déplacés ?
Sur fond de musique patriotique et presque martiale ,deux présentatrices se relayaient pour annoncer les groupes qui se suivaient en rangs serrés.DES PLUS PETITS… Le défilé commença par les enfants des écoles. Toutes les écoles ! Des écoles que l'on nomme par un numéro sauf la numéro 1 qui a l'honneur de s'appeler Schevtchenko du nom du grand poète national ukrainien, comparable à notre Victor Hugo , enterré à Kaniv.
Essayez donc en France de faire défiler les écoliers, les collégiens et les enseignants ,même à l'occasion d'une fête nationale ! Il faut remonter à une trentaine d'années au moins pour que les classes défilent.
...AUX PLUS GRANDS Après les petits ,après les jeunes des groupes sportifs ,ce fut au tour des adultes à se présenter en rangs serrés derrière les drapeaux de l'Ukraine, de la Région ou de leur Entreprise . (Voir le drapeau de Kaniv ci-contre). La plupart d'entre eux tenaient sagement à la main, comme les enfants, des ballons de couleur. Imaginez-vous les ouvriers de la voirie ou les employés de la mairie de Lambersart défilant derrière leurs chefs ?
DES HONNEURS Tout le monde ou presque était debout, même sur le podium. Quelques rangées de chaises avaient été réservées à des vieillards bardés de décorations ou à des babouchkas aussi édentées que méritantes .
Le respect dû aux anciens, en quelque sorte.
Comme chez nous, entre deux discours, la fête a été l'occasion aussi de mettre à l'honneur et de décerner des diplômes, et de remettre des récompenses ou des médailles. Trois jeunes couples ont bénéficié de cette journée de liesse : les mariés du jour . Non seulement ils ont eu droit à la poignée de main du maire et à celle du député -ce qui, convenez-en, est en soi un gage de bonheur – mais ils ont reçu 2 cadeaux dont un presse-fruits . Nul ne peut en en effet nier que dans le mariage il y souvent un époux qui presse l'autre comme un citron ! Cela a permis à G. Tancré de lancer sa plaisanterie et d'affirmer que depuis 50 ans de mariage,lui porte tous les jours le café au lit à son épouse...pour qu'elle n'ait plus qu'à le moudre !
( à suivre)

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