~~On nous avait promis une « soirée de mobilisation citoyenne exceptionnelle » pour commémorer le 75e anniversaire de l'appel du 18 juin et mettre à l'honneur les valeurs de la Républiquen après les attentats terroristes de janvier dernier
. Pour mobiliser, un conseiller municipal est même allé jusqu'à distribuer lui même dans un quartier un petit journal gaulliste où il était avantageusement en photo .On n'est jamais si bien servi que par soi-même !
La mobilisation n'a pas été générale , c'est le moins que l'on puisse dire .Au monument aux morts il en manquait à l'appel .C'est pas la septième compagnie qu'on avait perdu mais la batterie fanfare ! Nos valeureux tambours et clairons sont arrivés une fois la cérémonie terminée. « Ben, on nous avait dit de venir à moins le quart, hein chef ! »
Certains croyaient que comme d'habitude on allait trottiner dans quelques rues derrière les drapeaux,au son de la 2e D.B, histoire de montrer qu'on en avait encore...dans les mollets , hein chef !sans avoir à se doper à la jouvence de l'abbé Souris.
Négatif ! Tous dans les bagnoles.Sans tambours ni trompettes rendez-vous sur la plaine du Colysée.
L'armée des écoliers( en fait une trentaine de minos comme on dit à Marseille) y entonna la Marseillaise ; quelques uns lurent l'appel ; on hissa le drapeau ; le maire s'exprima, le photographe le photographia et on tira une tombola. Certains iront à Paris, à l'assemblée nationale
.Peut-être entendront-ils parler des valeurs de la République là-bas...sinon ils devront se contenter du jeu de l'oie concocté par des animateurs de la ville avec l'imprimatur de l'Education Nationale. Les oies du Capitole et les oies du Colysée, même combat ? Les unes ont sauvé Rome, les autres aideront-elles Lambersart à trouver une nouvelle voie ?
. Pour mobiliser, un conseiller municipal est même allé jusqu'à distribuer lui même dans un quartier un petit journal gaulliste où il était avantageusement en photo .On n'est jamais si bien servi que par soi-même !
La mobilisation n'a pas été générale , c'est le moins que l'on puisse dire .Au monument aux morts il en manquait à l'appel .C'est pas la septième compagnie qu'on avait perdu mais la batterie fanfare ! Nos valeureux tambours et clairons sont arrivés une fois la cérémonie terminée. « Ben, on nous avait dit de venir à moins le quart, hein chef ! »
Certains croyaient que comme d'habitude on allait trottiner dans quelques rues derrière les drapeaux,au son de la 2e D.B, histoire de montrer qu'on en avait encore...dans les mollets , hein chef !sans avoir à se doper à la jouvence de l'abbé Souris.
Négatif ! Tous dans les bagnoles.Sans tambours ni trompettes rendez-vous sur la plaine du Colysée.
L'armée des écoliers( en fait une trentaine de minos comme on dit à Marseille) y entonna la Marseillaise ; quelques uns lurent l'appel ; on hissa le drapeau ; le maire s'exprima, le photographe le photographia et on tira une tombola. Certains iront à Paris, à l'assemblée nationale
.Peut-être entendront-ils parler des valeurs de la République là-bas...sinon ils devront se contenter du jeu de l'oie concocté par des animateurs de la ville avec l'imprimatur de l'Education Nationale. Les oies du Capitole et les oies du Colysée, même combat ? Les unes ont sauvé Rome, les autres aideront-elles Lambersart à trouver une nouvelle voie ?
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