L'oratrice n'a pas apporté de « recettes »,laissant entendre qu'il y a nombre de manières d'aimer un enfant et qu'il faut se méfier des jugements que l'on est souvent tenté de porter dans ce domaine.Notre façon de placer très tôt les nouveau-nés au berceau, - ce qui développe chez eux précocement les échanges visuels et verbaux avec l'adulte - est elle meilleure, par exemple, que celle des mamans qui portent leur progéniture collée à elles -ce qui favorise chez leur enfant plus de force physique et de kinesthésie ?
J'ai apprécié l'histoire vécue qu'a racontée Me Moro en fin de conférence . Elle interroge.Un petit écolier de 5 ans , d'ordinaire turbulent, sortit un jour de ses gonds et dans la salle de classe se mit à jeter du matériel, à crier, à casser et même à frapper la maîtresse. 5 ans !. La police et le papa furent appelés. Les policiers arrivèrent les premiers à l'école.Quand le papa arriva, sans hésiter il gifla à une ou deux reprises son enfant.
C'est là que cette histoire vraie prend une tournure étonnante :
Les policiers ont emmené le papa au commissariat !Plusieurs mois après l'incident l'enfant dessinait encore son père menotté bien que ce dernier n'ait pas été emmené avec les menottes !
Questions :-Le papa est-il coupable d'avoir giflé SON ENFANT ?-La loi interdit les coups portés aux enfants. Les policiers doivent faire respecter la loi.Ont-ils eu raison ou tort d'appréhender le papa qui a enfreint la loi sous leurs yeux ?-Qu'auriez-vous fait si vous aviez été l'institutrice ou la directrice de l'école, le papa ou un policier ?-Dans cette affaire pénible l'autorité parentale a été mise à mal. Peut-elle être rétablie aux yeux de l'enfant ? Comment ?
Bonne réflexion, chers amis !
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