samedi 25 août 2012

Je réfléchis 1

Il y a un seul homme qui est l'homme le plus riche du monde mais est-ce-qu'il y a un seul homme qui est l'homme le plus pauvre du monde ?
(brève de comptoir)                                

vendredi 24 août 2012

COMICS


lucky-luke-copie-1.jpgUne dernière lecture de vacances ?

Beaucoup de ceux qui lisent ce blog ne sont pas de la génération des fous de la bande dessinée . Moi, non plus . Pourtant mon fils vient de me présenter à lire le n° Hors Série de septembre 2012 de Philosophie Magazine , « spécial bande dessinée » (8,90€) qui pose la question : La vie a-t-elle un sens ? Bigre ! Juste avant la rentrée,ça vous remet en selle.
Aborder des questions aussi graves que l 'absurde, l'héroïsme,le mal, l'amour, le rêve et la philosophie en général, guidés par Rantanplan, Spiderman, Asterix voire Les Pieds Nickelés est d'une grande audace. C'est pourtant le pari qu'ont fait des personnalités connues : Umberto Eco, Boris Cyrulnick ou Pascal Bruckner qui ont écrit les textes.
Tenez. Prenons le cas de Rantanplan le chien débilos de Lucky Luke. Son maître lui intime l'ordre de garder le trésor... Que fait Rantanplan ? Il garde l'os et pas les bijoux ! Pourquoi ? Parce que dans le monde chien, le trésor,c'est un os ! S'ensuit une belle reflexion sur l'image et le langage.
Plus difficile : dans Superman, Mr A, (l'homme qui ne doute jamais !) annonce au lecteur que « seuls les imbéciles diront que l'argent est la racine du mal ». L'auteur explique que « l'argent est un outil juste » pour « les capacités productives des hommes » qui permet leurs échanges à valeur égale. Le vol d'argent est donc un mal absolu qui rompt cet échange rationnel. C'est pourquoi Mr A tue les voleurs en s'exclamant « Ordure, tu as trahi le concept même de justice ! »
« La bande dessinée est la meilleure forme pour faire de la philosophie » n'hésite pas à écrire le philosophe Julian Baggini. Voilà qui va plaire aux élèves des classes terminales ! Il trouve remarquable qu'un cartoon initialement destiné aux enfants prépare autant ses lecteurs aux déceptions de la vie.
Exemple : Dans « Ne te fie jamais aux larmes d'une femme, Charlie Brown ! » , Lucie , la soeur de Charlie insiste pour que ce dernier shoote sur un ballon qu'elle tiendra au sol. Charlie sent la ruse et refuse. Elle pleure et ce nigaud , attendri, tire au moment bien sûr où Lucie enlève le ballon . Et voilà Charlie qui fait un beau vol plané.
La leçon est claire, juge le philosophe . « Les gens feront appel à votre meilleure nature, à votre confiance et si vous êtes bien disposé, vous voudrez leur accorder le bénéfice du doute. Mais beaucoup sont des menteurs et des traitres qui abuseront de vous. Certains comme Charlie Brown n'assimileront jamais la leçon. »Mais nous, nous ne reproduirons pas la même erreur, n'est-ce-pas ? . Si c'était le cas, nous serions capables de nous référer au
cartoon et nous pourrions au moins y voir l'aspect comique .
Vu comme cela, ce n'est pas mal la philo. Ne vous étonnez plus si vous voyez votre enfant partir à Jean Perrin ou à Ste Odile avec sous le bras « Silex and the City » ou « l'amnésie des Dalton » et vous citer Isnogoud, Gemma Bovery ou Little Nemo quand vous en êtes restés à Descartes ,Pascal ou Bergson.
Pour être honnête je dois quand même vous prévenir que la philo, même à travers la B.D. ce n'est pas au même niveau que le Gendarme de St-Tropez !

mercredi 22 août 2012

A LA MOULINETTE

La Voix du Nord a publié dans sa série d'été des interviews d'étrangers venus s'installer à Marcq ou à Lambersart. L'objectif était de demander à ces « expat' » de donner leurs impressions sur les Français mais aussi sur les gens qu'ils côtoient tous les jours, c'est à dire nous-mêmes,habitants du secteur. J'ai lu sept de ces articles . Sans pouvoir évidemment en tirer des conclusions générales sur nos moeurs, nos qualités et nos travers, j'ai repéré quelques tendances .Je laisse de côté leurs appréciations sur notre cuisine, notre propension à traverser hors des passages pour piétons, notre façon d'être « pas très propre » (en mettant beaucoup de parfum pour ne pas prendre de douche ), notre administration qui reçoit bien mais « où on n'a jamais la bonne réponse le premier coup;il faut toujours y aller deux fois »... Je laisse tout cela de côté pour ne retenir que quelques traits de caractère qui nous singularisent.
L'image que ces étrangers avaient des Français en général avant leur arrivée était plutôt flatteuse . Près de la moitié d'entre eux nous jugeaient « romantiques » . Certains nous jugeaient galants et même délicats ! Aujourd'hui ils apprécient encore chez les gens du Nord leur « ouverture » et leur hospitalité .Mais ça se gâte vite !Pablo et Angel les Espagnols , Cecylia la Polonaise,Aylin la Brésilienne pensent que nous nous plaignons beaucoup, nous râlons trop souvent .
Quant aux deux Lambersartoises dont les témoignages nous interpellent plus que les autres, Elina la Bulgare et Tatiana la Russe, elles ont vécu deux « aventures » contraires. A son arrivée Elina nous jugeait hautains et froids mais reconnaît aujourd'hui que nous sommes bien disposés envers les étrangers tandis que Tatiana qui nous voyait courtois et gentils a vite déchanté. Elle estime même avoir dû se défendre contre des arnaques ! Heureusement ,elle nous reconnaît aussi un esprit de solidarité y compris dans le travail. Ont-elles vecu cela à Lambersart ?
Certains jugements restent cruels . Aylin la Brésilienne n'oublie pas le choc qu'elle a subi en arrivant : le bon accueil de l'administration mais celui beaucoup moins sympathique de la population. Comme Shaoya Yang la Chinoise elle nous juge timorés, attendant trop de l'Etat ou ayant peur de l'inconnu.
Si le dernier article de la série est celui consacré à Angel Fernandez, directeur de Domyos, je pense que les derniers mots résument bien ce que ce petit échantillon d'étrangers pense de nous : « Arrogants, râleurs mais aussi très attachants » .
Nous voilà passés à la moulinette !

mardi 21 août 2012

LE VENT DU SOIR


photo-livre-d-ormesson-copie-1.jpgC'est toujours un plaisir de l'écouter ! Quelle culture ! Quelle élégance ! « L'élégance du bonheur » comme l'a qualifié son , ou l'un de ses biographes . Je parle bien sûr de Jean d'Ormesson que nous verrons le 19 septembre à la télévision dans « Les saveurs du palais » ,son premier rôle au cinéma où il intréprétera , devinez qui ? François Mitterand !
Etonnant n'est-ce-pas pour un académicien , l'une des plus grandes plumes du Figaro .
Je viens de terminer son roman « LE VENT DU SOIR », paru en 1985,premier tome d'une trilogie . Je lis très peu de romans et c'était mon premier d'Ormesson .
Voilà l'histoire de 4 familles disséminées dans le monde aux destins croisés.
Quatre histoire de familles dans la grande Histoire.
On voyage du Brésil en Ecosse , de Vienne à Venise ou St-Petersbourg. Au détour d'une page apparaissent furtivement Cocteau,Debussy, Verdi , Churchill ou Baden Powell. On assiste de loin au cortège des obsèques de Victor Hugo et on croise des guerilleros mexicains ou des boers d'Afrique du Sud.
Un véritable puzzle que fait ressortir la découpe des chapitres en une succession de longs paragraphes qui se succèdent dans un ordre aléatoire, un peu comme des mouvements browniens.
Finalement les héros (qui n'en sont pas ) , les personnages devrais-je écrire, se rencontrent et s'unissent parfois.
Mais il faut suivre ! Dans l'édition que j'ai lue , sans que je sache si c'est une volonté de l'auteur ou de l'éditeur , il y a un arbre généalogique particulièrement bien venu et une note biographique sur près de 140 personnages !
S'il n'y a pas de crimes avec enquêtes policières , les intrigues , les rebondissements et parfois les disparitions suspectes ne manquent pas et captivent .
Pour toutes ces raisons je vous conseille de lire ce roman sans trop d'arrêts . Vous risqueriez de vous égarer dans le labyrinthe mais vous n'auriez pas à trop vous désespérer tellement les détours historiques ou anecdotiques que propose Jean d'Ormesson sont intéressants et son écriture limpide.

jeudi 16 août 2012

DONNEZ LEUR A BOIRE , dit mon maire

Hier matin, 15 août, avant 9 H ! La journée s'annonce ensoleillée. Lambersart est paisible.La sérénité entoure l'Hôtel de Ville. Les berges de la Deûle attendent sagement les premiers promeneurs …
Voilà qu'un message de Bernard Coffyn , conseiller municipal délégué aux préventions, rompt cette quiétude . Il vient d'apprendre par la météo qu'une canicule est annoncée et il veut s'assurer que toutes les dispositions ont été prises dans la commune pour prévenir tout incident.
Nous sommes le 15 août . Il est 8H49 .
Immédiatement l'information est diffusée par mails. Le maire est informé , quelques adjoints aussi, le directeur général des services à son tour , comme le directeur du CCAS et des assistantes sociales. Branle-bas de combat ! Les messages se succèdent,se répondent, interfèrent : est-ce qu'on est paré ? Toutes les dispositions prévues sont-elles prises ?...
Ouf ! Le directeur général confirme que le suivi des personnes inscrites au registre canicule seront contactées si la canicule se confirme et qu'un message rappelant les mesures à respecter en cas de forte chaleur sera affiché sur les panneaux d'informations dynamiques.
Marie Gérard Mailliet, adjointe aux personnes âgées, précise que toutes les procédures du plan canicule ont été mises en place par le CCAS depuis juin ! (avec le temps qu'il a fait elles ont pu rester au placard ,les procédures) et qu'une attention particulière est portée aux personnes vulnérables...
Bon ça va . Nos seniors pourront et devront boire .J'ai même envie de pasticher V.Hugo et de faire dire : « Donnez leur sans problème à boire , dit mon maire » !
Je pense qu'il y a quand même une faille dans le système . Les services municipaux ont bien recensé les personnes âgées qu'il faut encourager à s'hydrater puisqu'elles ne sont plus assoiffées, paraît-il. Mais que fait-on pour les personnes -âgées ou non - qui sont assoiffées d'amour ? Le problème est plus délicat . Je ne peux que leur rappeler ce conseil du grand Pierre Desproges : Ce n'est pas parce qu'on est assoiffé d'amour qu'il faut se jeter sur la première gourde ! »

mercredi 15 août 2012

Dignité , MES FESSES !

blouse3 Découvert par hasard sur" la petite chronique d'Hélène " (Nordblogs)
Avez-vous déjà été opéré(e) ? Ce récit va vous rappeler quelques souvenirs...

Le kiné : « Je vous couvre, je sais vous êtes à l’hôpital mais tout de même… »
La patiente : « Oh pardon, excusez-moi ».
Replaçons le contexte.
Jeanne, 85 ans et sa prothèse de hanche flambant neuve. Son esprit vif et gai, sa gentillesse et son sourire.
Hospitalisée en chirurgie orthopédique depuis sa malencontreuse chute d’un escabeau. Jeanne et son 1m59 d’antan, plutôt 45 aujourd’hui, ont eu une idée saugrenue: faire les carreaux. Pas les petits de la cuisine derrière leurs rideaux de dentelle hein. C’eut été trop simple. Non, les baies vitrées du séjour. 2m20 de haut, Jeanne avait les bras bien trop courts. D’où l’escabeau.
Bref.
L’opération s’est bien passée, le nombre de ses antécédents se compte sur les doigts d’une seule main, Jeanne est cohérente, orientée, antérieurement autonome, et pipelette comme pas deux, tout ce que j’aime.
Comme tous, je la découvre vêtue de l’informe chemise de nuit de l’hôpital.
Celle un peu courte, qui ferme derrière. Histoire peut-être d’empêcher les patients bien orientés de gérer eux-même habillage et déshabillage. Dignité, estime de soi ne tiennent là qu’à deux malheureux boutons pressions bien difficiles à fermer.À l’aveugle et dans le dos. Même, ils ne sont que deux. Un au niveau de la nuque, un à la taille.
Il suffit d’un peu trop de hanches sous une taille marquée pour que le patient passe l’intégralité du séjour les fesses à l’air. La taille couverte, le reste largement esquissé entre les pans écarté de ladite blouse. C’est comme ça et puis c’est tout. C’est la santé qui prime ma bonne dame.
Pas de chichis en général à l’hôpital. Les sous-vêtements ne sont pas pour les gens malades. C’est long à mettre, à enlever et souvent, en orthopédie en tout cas, ça multiplie la charge de travail des équipes. Parce qu’il faut enlever le slip avant de mettre le bassin, le remettre après. Parce qu’il faut aider Mamie à descendre sa culotte parachute pour poser son séant sur le trône alors que sans, avec la blouse largement béante à l’arrière, pas besoin d’une aide humaine. Laissez-moi vomir.
De toute façon, Jeanne, elle n’a pas eu le temps de faire sa valise avant de venir et pas encore de visite. La question ne se pose pas.
Je commence doucement la mobilisation au lit pour évaluer ses douleurs en fonction du type de mouvement et ses possibilités initiales post-opératoires. Mais voilà, la blouse est un peu remontée et à la première flexion de hanche un peu élevée, j’ai une vue parfaitement dégagée sur les parties intimes de Jeanne. Qui ne dit rien. Comme beaucoup d’autres d’ailleurs.
Et ça m’énerve. Ça ne me fait rien à moi, soignante, de la voir ainsi dénudée. J’ai l’habitude, je n’éprouve rien de spécial, je ne juge pas, je m’en fous, pour moi. Mais que ça ne lui fasse rien à elle, je n’y crois pas. Qu’elle ait l’air d’accepter me révolte. Elle a beau être hospitalisée, rien, rien ne justifie qu’elle soit ainsi exposée aux regards. Et qu'elle s'y plie.
« Je vous couvre, je sais vous êtes à l’hôpital mais tout de même… »
« Oh pardon, excusez-moi hein ».
Achevez-moi ! Pourquoi, pourquoi cette petite dame adorable éprouve le besoin de s’excuser ? Pourquoi à chaque fois, tous s’excusent ? A croire qu’ils se sentent coupable de leur nudité. Non mais où va-t-on ?
Depuis quand être à demi nu devant les soignants, les médecins et ses proches doit être une fatalité quand sur le plan médical rien ne le justifie ? Depuis quand et comment apprend-on aux patients à accepter cet état de fait ?
Comment en sont-ils arrivés à être plus gênés pour nous que pour eux-mêmes ?
En plus d’être trop souvent traités comme des numéros (chambre 14, la 7 d’hémoglobine, etc…), comme un simple membre, un simple organe (le fémur de la 12), il faudrait qu’ils s’asseyent sur leur pudeur, parce que c’est normal, qu’on est à l’hôpital, « on va pas chipoter hein ». Mais enfin, chipotez bordel ! On ne parle pas des courgettes décongelées du siècle dernier détrempées et sans sel qu’on vous a servi à midi, on parle de votre intimité, de dignité et de respect, alors chipotez et chipotez sec !
Elle est où la dignité dans tout ça ? Et le respect ?
« Ne vous excusez pas Madame, c’est pour vous que je le fais»
« Vous êtes bien gentille. J’ai l’habitude, vous savez. »
Putain. Je suis gentille. Et elle a l’habitude. Alors ça va. On peut continuer comme avant.
Et moi j’ai la gorge serrée.
Leya MK, Kinésithérapeute.
Si ça vous touche, si vous êtes d’accord, vous pouvez allez par ici :
Pétition pour des chemises d’hôpital respectant la pudeur et la dignité des patients.
(pour info, on peut signer en ne laissant visible que son pseudonyme, même s’il faut renseigner le reste).

mardi 14 août 2012

LAMBERSART SUR DEUIL

Encore un meurtre à Lambersart ? Mais que fait la police ?.
J'ai appris la triste nouvelle en lisant : « Le blog de Yv ». Curieux comme nom, n'est-ce-pas ? N'allez pas croire qu'il s'agit d'un diminutif de mon prénom.Je ne connais pas ce blogueur .
Il informe qu'un jeune homme nommé Joseph « étudiant coincé, extrêmement timide, orphelin dès son plus jeune âge, élevé par une amie de ses parents, Me Gourlet, passe régulièrement ses vacances chez sa tante dans sa propriété de l'Avesnois »
Rien d'étrange penserez-vous sauf que « lors de son (dernier) séjour il apprend que Me Gourlet vient d'être retrouvée dans son jardin, nue, assassinée » .A lambersart !
Il me semble bien n'avoir rien lu à ce sujet dans la presse locale . La mairie serait-elle intervenue pour étouffer cette affaire ?
Vous vous souvenez peut-être que M. Sys , un Lambersartois bien connu dans le quartier du Canon d'Or , nous avait déjà révélé les dessous de 2 affaires criminelles qui s'étaient déroulées dans notre ville : l'affaire Roussel, et l'affaire de la morte du canal. Cette fois c'est un certain Michel Bouvier qui fait état de ce nouveau meurtre à Lambersart .
Et cela va inévitablement donner une mauvaise réputation à la ville...Déjà M. Bouvier parle de « Lambersart sur Deuil » !
Allez donc après cela continuer à écrire sous le logo de la ville « cultivons le bien vivre » ! Nous ne sommes plus crédibles !
N.B.Rassurez-vous chers amis: "Lambersart sur Deuil "est le titre d'un nouveau roman policier qui vient d'être publié sous la plume de Michel Bouvier aux éditions Ravet-Anceau

lundi 13 août 2012

BONNY AIME...LAMBERSART

54px-Blason Ville fr Bonny-sur-Loire(45) svgNos historiens sont toujours à l'affût et Eric Parize, collaborateur de C. Reynaert à la mairie de Lambersart, est de ceux-là
Il vient, en plein mois d'août de m'envoyer un mail pour me signaler qu'il n'avait pas encore trouvé trace de la bannière de la Confrérie des Archers de St-Sébastien dont le siège était au cabaret du Canon d'Or dans la première moitié du XIXe siècle. Cette bannière avait été peinte par Serrur un Lambersartois dont quelques oeuvres sont dans nos musées. (voir blog des 23 et 25 novembre 2011 ) . Pas grave ! On peut attendre, on ne va pas se gâcher les vacances avec ça !
Et, deuxième information, notre historien a repéré que Bonny sur Loire avait le même blason que nous, à une coquille près. Il nous invite même à une visite du lieu. Je vous livre l'essentiel de son mail :
"Si vous remontez en passant par la légendaire nationale 7, au sud du Loiret (entre Orléans et Auxerre, près de Briare) vous traverserez le beau bourg de Bonny-sur-Loire, commune cousine de Lambersart par son blason.
En effet nous avons tous les deux le blason de la famille de La Madeleine-Ragny,* eux pour une bonne raison (sur leur prieuré), nous non ,comme vous le savez maintenant....depuis cette coquille rédactionnelle de la commission historique du Nord avec La Madeleine dans les années 1860.
*"D'hermines à la bande losangée d'azur, de cinq pièces" de la famille de Sarrazin, seigneurs de Lambersart de 1584 à 1677, dont nous conservons la trace sur la cloche Jésus de 1605 à St-Calixte.
Enfin, notre historien termine par une troisième information "patrimoniale ": A Bonny de bonnes caves à vin aussi.
Vraiment de quoi nous faire apprécier l'Histoire et le vin ...

dimanche 12 août 2012

"LE MENSONGE N'est jamais innocent" (Camus)

J'ai été surpris de lire dans le dernier numéro du magazine municipal le compte rendu du bilan de la video-protection à la Cité familiale,présenté en commission . J'ai été surpris car il est d'usage de ne pas communiquer publiquement les travaux des groupes de travail et des commisssions . Enfreindre cette coutume n'est pas grave en soi -il n'y a rien à cacher – sauf lorsque , comme le prétend la représentante « d'Ambition pour Lambersart » elle veut rapporter les conclusions « dans leur intégralité » et qu'elle ment.! Ouh la menteuse ! Je vous en donne 2 exemples :
Elle ment en jouant sur les mots . Le document qui a été distribué en séance dit que « l'insécurité n'est plus signalée dans les Conseils de Quartier. » Commentaire de la rapporteuse : « c'est surtout dans les assemblées de quartier que s'exprimait le sentiment d'insécurité. Elles ne se sont pas encore tenues en 2012 ».
Avez-vous compris l'artifice ? Elle mélange astucieusement conseils de quartier et réunions générales du quartier ! (assemblées). Ainsi le lecteur peut croire que la municipalité le manipule. Loupé !
Elle ment aussi par omission . Le document distribué aux élus signale que « 2 éducateurs avaient été affectés en 2009 au quartier...Effet : baisse immédiate de la délinquance mais remontée en 2010 ». Savez-vous comment cela se traduit ?
La mention « remontée de la délinquance en 2010 « est purement et simplement supprimée.. ce qui permet de poser ingénument la question de savoir si ce sont les caméras ou les agents qui ont eu un effet bénéfique ! Démasqué !
Les sympathisants d' « Ambition pour Lambersart », soucieux de vérité ,apprécieront ces rectificatifs,je n'en doute pas.
Comme dit un vieil adage « qui veut moucher autrui doit avoir les doigts propres ».
La représentante d'Ambition pour Lambersart reste dans l'infime minorité des citoyens qui s'opposent encore à la video-protection jusqu'au jour où ils réclameront une caméra devant chez eux parce qu'ils auront été cambriolés.On peut comprendre leur hostilité à cette forme complémentaire de lutte contre la délinquance mais pourquoi tenter de convaincre en mentant ?

lundi 6 août 2012

EXPEDITION DAY IN SOUTHBOROUGH

Dans quelques semaines, Lambersart va célébrer le vingtième anniversaire de son jumelage avec Southborough. Notre ami anglais Colin Bothwell, conseiller municipal et ancien maire a souhaité rassembler quelques documents de cette époque , surtout sur l'origine de nos relations. Aucune photo n'a été prise du premier contact informel. Seuls quelques souvenirs renaissent. Voici le texte que je lui ai envoyé.
Dès 1989 M.P. Daubresse avait donné son accord pour un jumelage avec une ville anglaise. Oui, mais laquelle ? La commission que je présidais en tant qu' « adjoint aux affaires européennes » (quel nom pompeux !) souhaitait une ville du Kent pour que nous puissions faire l'aller-retour dans une journée. J'avais fait part de notre souhait à un organisme spécialisé dans les relations entre villes françaises et anglaises. Mais deux ans après ma demande, nous étions encore au point mort .Avec deux conseillers municipaux, Alain Castrique alors directeur de l'école Pasteur qui s'exprime correctement en anglais et l'entreprenant Jacques Mahieu aujourd'hui décédé , nous avons décidé de prendre notre bâton de de pèlerin et d'aller prospecter nous mêmes, sur une journée, sans stratégie bien arrêtée.
Je venais d'acquérir une magnifique R25 à injection, blanche ,intérieur cuir noir...et j'étais fier d'emmener mes deucx collègues.
Traversée sans problème par bateau car le tunnel n'existait pas encore...et à nous les petites (communes) anglaises ! Quelques arrêts dans la campagne dans des villages charmants mais vraiment trop petits pour envisager une liaison avec nous. C'eut été presque du détournement de mineurs ! On a ainsi renoncé à Tenterdeen, Cranbrook et même à Lamberhurst qui, en plus de sa presque homonymie avec Lambersart, a le bonheur de cultiver des vignes et de produire un vin blanc que les palais anglais apprécient . Mais 1500 habitants c'était trop peu …
Châteaux, manoirs, cottages agrémentaient notre tourisme rural et nous guidèrent presque naturellement vers Royal Tunbridge Wells. Une ville magnifique chargée d'Histoire puisque la reine Victoria y allait « prendre les eaux ».
Direction l'Hôtel de Ville (voir anecdote dans texte du blog du 31/7/2008) où, au culot, nous demandons à être reçus par le Mayor. Evidemment et très professionnellement l'huissier nous a orientés vers un town-officer.
Quelle chance ! Bill Godwin parle français, aime la France et comprend vite. Il nous explique que Tunbridge Wells s'est jumelée assez récemment avec Wiesbaden en Allemagne, une autre ville d'eau. La déception nous gagne mais très vite, dans le bureau même de Bill, nous comprenons qu'à défaut d'un jumelage avec la royale cité nous pourrions nous rapprocher d'une de ses composantes la « paroisse civile » de Southborough qui est un peu à Tunbridge ce que Lambersart est à Lille.
Et Bill se propose de nous emmener à Southborough après nous être sustentés dans un pub voisin . Le courant passe bien entre nous. L'après midi après un rapide tour de la petite ville où nous repérons des quartiers semblables à ceux de Lambersart, nous sommes reçus dans la mini-mairie puis chez Laurence Baker, le maire.
Pas de doute : Laurence est un « conservative » . Costume sombre, cravate club,pochette blanche...une épouse très prévenante , le tout dans un intérieur coquet, surmoquetté , tapissé et orné de tableaux, de photos et de bibelots.
Un accueil très Old England avec thé , quelques douceurs salées et sucrées mais surtout une écoute positive de ces 3 mousquetaires lambersartois. Et quelle délicatesse pour nous dire qu'il présenterait avec faveur notre proposition au conseil et qu'il nous rendrait visite à Lambersart.
En sortant de chez Laurence Becker, Jacques,Alain et moi étions convaincus que notre expédition serait couronnée de succès. Avant de reprendre la route de Douvres nous avons voulu nous imprégner de Southborough et lentement, en voiture,parcourir les rues de « notre promise », parcourir les High Brooms, longer le terrain de cricket....
C'est là que la R25, toute neuve, s'est arrêtée. Plus rien. Même pas le début d'une tousserie du démarreur . Même plus de petite veilleuse …
« Break down » a diagnostiqué Alain . Le dépit pour moi. Il a fallu se faire remorquer, trouvé un hôtel au Mount Ephraïm , téléphoné à nos épouses pour les convaincre qu'il s'agissait véritablement d'une panne et non d'une escapade préméditée . En outre, personnellement j'ai grelotté toute la nuit,incapable que j'étais d'allumer cette espèce de chauffage au gaz qui me narguait au milieu de la chambre . Quant à la toilette du lendemain...on s'est contenté d'un rasoir pour 3 !
La panne était minime : une simple déconnexion qu'un appareil électronique a détecté rapidement.
Il nous restait à rentrer la tête haute à Lambersart sauf que sur le bateau, notre ami Jacques Mahieu qui avait entraîné Alain Castrique dans l'espace réservé aux chauffeurs routiers en pretextant que j'arrivais avec la carte autorisant ce privilège s'est fait « jeter dehors » son imposture dévoilée.
C'était il y a 22 ans...C'était le premier jour du jumelage Lambersart-Southborough.

samedi 4 août 2012

SUJETS ESTIVAUX


Certains d'entre vous m'ont rappelé gentiment à mes obligations de blogueur, me reprochant même ce privilège que je m'octroie d'écrire quand je veux, sur qui et sur ce que je veux.
Allons bon ! Nous sommes le 4 août et il y a 223 ans les Révolutionnaires ont aboli les privilèges .Notez bien que comme eux , comme tous les Français et comme le disait si bien Sacha Guitry, « Les privilèges, je suis contre...surtout ceux des autres » !

Je vais donc reprendre la plume mais en août l'actualité lambersartoise n'est pas fiévreuse.Je plains les journalistes locaux astreints à trouver un bon filon pour remplir leur quotidien .Ils n'ont pas la ressource de s'inspirer des sujets nationaux qui font vendre pendant les vacances : la perte de poids en 4 jours ,...comment j'ai arrêté de fumer sans effort,... préparer les meilleures salades sans huile en quelques minutes...comment se faire inviter par vos amis pour passer des vacances à l'oeil ? ...Les sujets ne manquent pas.

Que reste-t-il à nos journalistes locaux ? Le thème du «  Bronzer sans soleil à Lambersart-plage  » ?... Mes copines me jalousent et enragent de voir mon nouveau parapluie ? ...Les élus lambersartois sont-ils « normaux » ?..Comment draguer sur les berges de la Deûle ?..Une visite des cani-parcs de la ville...Difficile de passionner,j'en conviens.
Pour ce qui me concerne je vous communiquerai demain le texte du récit de mon premier contact avec Southborough dont nous allons bientôt fêter les 20 ans de jumelage avec Lambersart ...mes impressions après la lecture du livre écrit par notre maire ..., mes impressions aussi sur un livre de Jean d'Ormesson ...une reflexion peut-être sur la rénovation du Pacot-Vandracq . A moins que je commence à vous raconter ma vie... A+.