L'histoire est belle . Je voudrais y ajouter une anecdote et poser deux questions .
Les élus et les membres des associations patriotiques les plus anciens se souviennent certainement que pendant longtemps, lors des cérémonies , les autorités se plaçaient face au grenadier, le dos tourné à l'avenue Clémenceau. Jusqu'au jour où un quidam a fait remarquer avec humour « Mais il va nous envoyer sa grenade dans la g... »! Jean Vanhecke , alors adjoint aux fêtes et cérémonies , a modifié le protocole et depuis, c'est au pied du poilu mais de profil que sont déposées les gerbes ! Principe de précaution ? Les mauvaises langues diront quand même que c'est vers l'Hôtel de Ville que notre poilu est prêt à lancer sa grenade...allons, allons...
J'ai aussi deux questions à poser aux historiens . Savent-ils que la maquette de notre poilu , une sculpture de 56 cm de hauteur,a été mise aux enchères en 2010 par la Cie des commissaires priseurs Mercier ? (source internet) . Elle était estimée entre 600 et 800 € . A-t-elle trouvé preneur ? Qui ?
Autre énigme :vous le savez certainement , le soldat inconnu , gisant au carré militaire du cimetière de Canteleu ,est aussi l'oeuvre de Henri Soubricas, créateur inlassable puisqu'il a réalisé les monuments aux morts de Haubourdin, Halluin,Merville, La Gorgue, Estaires....Il est vrai qu'entre 1920-1930 les demandes d'érection de monuments étaient nombreuses. Les plaies de la guerre étaient encore à vif. Alors, question, qui a servi de modèle à ce poilu couché face contre terre ? Cherchez, Messieurs les historiens !
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