dimanche 2 septembre 2012

IMPRESSIONS DE RENTREE

avoir-les-mains-propres-pour-manger.jpgA Lille c'est la braderie, à Lambersart c'est la commémoration de la libération de la ville en 1944 qui marquent la rentrée.
Quelle rentrée cette année ? Rentrée grimace ? Rentrée tracasse ?

Ce week-end j'ai fait le tour de la commune . Les gros chantiers ont avancé à pas de géant.
Au Pacot, je suis arrivé par le rond-point du Saut du Loup et vous l'avouerai-je , pendant une seconde ou deux, je n'ai pas retrouvé mes marques. J'ai dû faire un effort pour me souvenir de ce qu'il y avait « avant » . Quelle métamorphose !
Dans quelques mois je pourrai retrouver cet habitant désabusé qui m'avait dit : « Le Pacot ? Un quartier pourri ! » . J'espère qu'il reconnaîtra que le pari de la rénovation est gagné si toutefois certains veulent bien changer quelques unes de leurs habitudes...
Avenue Leclerc : pari tenu aussi . La voie est réouverte pour la rentrée même si certains grincheux ont tout fait pour gêner les travaux, allant jusqu'à déposer des gravats dans les noues.
Le nouveau plan bus est aussi activé. Beaucoup d'habitants y trouveront un meilleur service . J'espère que ceux qui partageront quelques nuisances nouvelles sauront comprendre que d'autres les supportent depuis des années...
La rentrée c'est aussi la lecture du guide des activités communales : il grossit d'année en année,le bougre ! Une vraie réussite.
J'ai lu aussi « Point Rencontre », le journal paroissial. Avec un étonnement. Ce journal catholique a consacré un article aux Eclaireuses et Eclaireurs de France , mouvement laïque, à l'occasion des 50 ans du groupe lambersartois Victor Hugo . Il donne même les coordonnées du responsable et le détail des activités . Voilà un bel esprit d'ouverture !
Autre impression de rentrée, ce matin. J'ai cru que l'église de Lambersart versait dans l'humour ! Sur le feuillet de chants distribué à la messe précédant la cérémonie officielle, j'ai souri en voyant le dessin ci-contre où la ménagère hautaine refuse de donner un morceau de pain au mendiant sous prétexte qu'il n'a pas les mains propres et « qu'on se lave les mains avant de manger ! » . Je pensais à la reine Marie Antoinette qui aurait dit du peuple parisien affamé « puisqu'ils n'ont plus de pain, qu'ils mangent de la brioche ! » Plaisanterait-on maintenant dans nos églises ? J'ai compris au cours de l'homélie du père Dumortier que ce dessin illustrait un récit de l'évangéliste Marc affirmant que l'essentiel n'est pas dans les rites (se laver les mains,par ex) ou les traditions mais dans l'observance des commandements de Dieu

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