vendredi 16 mars 2012

QUELLE SANTE !

benjamin-bajeux.jpg Lambersart vient de fêter les 20 ans de ses « Semaines-santé » Pour cela la parole a été donnée à quelques jeunes pour relater leurs défis, leurs expériences ou leur vécu. Présentés par Marie Claude Chasseing , ils n'ont pas déçus !
« G » s'est présenté avec humour comme intermittent du spectacle, Guillaume a raconté son Lille-Nice à bicyclette , Julie son incursion dans le désert marocain en 4L, et Benjamin a déroulé sa jeune et déjà prometteuse vie de comédien . Quelle fraîcheur ! Quel dynamisme !...Quelle santé !
Chacun d'eux prouvait avec décontraction que la jeunesse pouvait aussi être un dépassement de soi. Mais, en les écoutant , parfois ,d'autres portraits me venaient à l'esprit . Ceux de ces jeunes paumés, camés, crapules ou « bouffons » que je connais.
Pourquoi un tel contraste ? Une fois encore je me suis convaincu que les parents ,les adultes, les institutions, les mairies, les entreprises doivent encadrer et responsabiliser les jeunes. Je pensais en particulier à ce jeune qui a eu le malheur de perdre sa maman et dont le père « démissionne » dans l'éducation de son fils, lequel tombe de plus en plus dans la délinquance, refusant pour l'instant toute aide.
Benjamin Bajeux,(photo) ancien de l'école Pierre Loti de Lambersart, animateur du groupe de théâtre de l'école a témoigné de l'importance de cet encadrement des plus jeunes par des adultes. Il a rappelé la mise en scène de la pièce « Louis XIV » qu'il dirigeait . Le rôle du roi avait été confié à une jeune garçon qui malheureusement a contracté la varicelle au moment des répétitions . Aucune doublure n'était prévue. Si l'enfant abandonnait, tout le spectacle s'effondrait. Malgré l'épuisement le jeune garçon tenait . Un lit avait même été monté en coulisses pour qu'il puisse se reposer entre 2 scènes. Il a tenu et le soir de la première, la représentation terminée , il s'est effondré en larmes dans les bras de sa maman : « -Maman, je l'ai fait ! » a-t-il dit entre deux sanglots.
Education, responsabilité, courage, sens du devoir...Tout est dans cette anecdote.

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